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9 février 2015

Acrimed : journée de la critique des médias

 

Acrimed : Journée de la critique (radicale) des médias

La première journée de la critique des médias a eu lieu le 31 janvier 2015.
Deux interventions sont en ligne, des extraits vidéos sont attendus sur le web.
http://www.acrimed.org/


Serge Halimi souligne l’écho de la critique radicale :
elle est largement entendue et partagée depuis 15 ans, mais elle reste sans conséquences.

Il rappelle trois éléments connus :
1 - La presse parisienne est toujours la propriété d’un noyau de milliardaires, même quand elle ne rapporte plus rien, sauf des dettes.
(dans LGL, Polony se vantait de « l’indépendance » d’un journaliste à l’ombre d’un capitaine de l’industrie et de la finance - Dassault pour Le Figaro dans lequel elle écrit.)

2 - La révérence et la connivence sont au cœur du journalisme dominant, celui des cumulards inamovibles. Des journalistes qui se ressemblent, se copient et se citent, des cumulards qui défendent depuis quarante ans un système dont ils tirent profit.
« Le Point, dont Giesbert est l’éditorialiste vedette, consacre une partie de sa Une au dernier livre de Franz-Olivier Giesbert [qu’il ira aussi présenter sur la TV, publique ou commerciale»]

3 - A l’autre extrémité, l’univers social des médias est largement habité par des journalistes précaires. Des salariés qui font « des concessions parfois, des compromis aussi ». « Un journaliste a le droit de manger, de se loger, de voyager. Et il a donc le droit à un salaire ».  

Internet a permis la naissance « d’enclaves libérées », mais selon Halimi, ceux qui les lisent sont trop peu nombreux.

Pour espérer changer la donne, Halimi mentionne le « projet pour une presse libre » de Pierre Rimbert
(Le Monde diplomatique, janvier 2015).
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/RIMBERT/51030

- Modifier le financement de la presse d’intérêt général
- Partager les infrastructures
- Remplacer la publicité et les aides d'Etat par une cotisation information.

 

NB : Dans Le Gai Savoir (08.02.2015), Enthoven traite de la tyrannie de la majorité.
Pour lui, le micro-trottoir, c'est la négation de l'information,
c'est le souci de renseigner sur ce que pensent les gens quand ils ne pensent pas,
quand la partie grégaire d'eux-mêmes prend la parole devant un micro ou une caméra.

 

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