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Clioweb, le blog
20 novembre 2014

Réforme et privatisation

 

PDG de (l’entreprise) La Poste, Philippe Wahl est vendredi 21 novembre à Limoges pour présenter son plan stratégique à 400 managers du centre de la France.
« L’innovation fait partie de la transformation de La Poste. Plus de 2.000 personnes ont participé, déposant 658 projets de création de services. Dix projets ont été retenus au final. Un jury va se pencher sur leur cas, avec une décision en janvier. Parmi ces dix, on va former de vrais responsables de projets et leur donner les clés du camion, si leur projet est viable. À terme, ces structures pourront devenir les filiales de La Poste du futur. Mais être entrepreneur postal, c’est exigeant ».
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2014/11/21/philippe-wahl-pdg-de-la-poste-etre-partout-pour-tous-tous-les-jours_11227828.html

Cet été Backchich.info a diffusé des extraits de Poste stressante - Une entreprise en souffrance, l’ouvrage de Sébastien Fontenelle
http://clioweb.canalblog.com/tag/postestressante

Lire aussi
La novlangue de la réforme, Luc Peillon, Libération 18.11.2014
http://www.liberation.fr/politiques/2014/11/18/la-novlangue-de-la-reforme_1145511

extraits :
« Des réformes («structurelles») pour mieux protéger les salariés, faire progresser la solidarité ou rendre la société plus juste ? »

« Non, le terme recouvre une notion unique, au point d’en devenir le quasi synonyme : la déréglementation. Le tout enrobé d’une remarquable novlangue : les réformes structurelles doivent permettre de «débloquer l’économie», «libérer les énergies», «regarder vers l’avenir», construire la «France du XXIe siècle», en mettant de côté «les recettes du passé». Bref, de «bâtir la France du futur», celle des entrepreneurs, de l’entreprise, de ceux qui innovent, et autres «créateurs de richesses ».
Les autres ? Des «passéistes», des «conservateurs», accrochés à leurs «privilèges» d’un autre temps.

« A y regarder de plus près, pourtant, les réformateurs proposent surtout, notamment pour les plus acharnés, un formidable… retour en arrière : hausse du temps de travail, recul de l’âge de départ à la retraite, remise en cause du Smic, du repos dominical, du régime des intermittents, du CDI, des droits syndicaux, réduction des prestations sociales, de la sphère d’intervention de l’Etat, du droit du travail, du poids de fiscalité… [en un mot] une sorte de «contre-réforme».

« Les promoteurs de telles réformes - et c’est peut-être là une des explications de leur positionnement - sont souvent les derniers à en subir les conséquences. Qu’il s’agisse de la classe politique dirigeante et des chefs d’entreprise [avec retraite chapeau],  ils sont totalement déconnectés de la société réelle ».

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