Open edition et éditeurs privés
eSavoirs - Un bien public convoité - Le Monde culture et idées, 03.03.2013
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/02/28/a-qui-appartient-le-savoir_1840797_1650684.html
La publication scientifique est devenue une marchandise, l’article un support d’évaluation (cf les indicateurs d’Eugene Garfield).
2 groupes financiers dominent le secteur : Elsevier (2 200 journaux environ, dont The Lancet, et 25 % des articles publiés), Springer (2 000 titres environ, dont BioMed Central) avec des profits considérables. Et une facture très importante pour les universités : l’accès à ces revues payantes pourrait dépasser 70 millions d'euros par an.
Le numérique permettrait de reprendre le contrôle de leur production, largement abandonné aux grands éditeurs privés qui tirent profit du travail gratuit des chercheurs.
Le mouvement d'" open access ", ou libre accès, prend de l'ampleur. L'idée ancienne a été relancée par l'Initiative dite de Budapest en 2002 : ce que la recherche publique a financé et produit doit être accessible gratuitement. 8000 revues sont en accès libre (sur 28 000)
rappel : La pétition contre Elsevier initiée par Tim Gowers - sciences humaines 22.02.2012
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/05/05/24663025.html
cf le portail Open Edition (361 livres, 387 revues, 613 carnets de recherche ...)
http://www.openedition.org/?lang=fr
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