Géo radicale, géo critique
Radical geography, géographie critique,
une approche abordée par un livre anthologie, un colloque, une revue en ligne et une émission de radio
Planète-Terre reçoit 2 acteurs du colloque sur la géo radicale
http://www.franceculture.fr/emission-planete-terre-les-mecanismes-spatiaux-de-la-domination-sociale-2012-09-19
l'émission en mp3
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10233-19.09.2012-ITEMA_20401704-0.mp3
"Espace et rapports sociaux de domination : chantiers de recherche"
Retour critique sur la géographie
colloque organisé par Anne Clerval, Antoine Fleury, Julien Rebotier et Serge Weber.
http://acp.univ-mlv.fr/rencontres/archives/cerd-2012
dans le programme :
Séance plénière : Approches radicales de l'espace
Séance plénière : Une approche matérialiste des rapports de domination
Atelier 1 : Gérer les pauvres au lieu de combattre la pauvreté
Atelier 2 : La fabrique capitaliste de l'espace
Atelier 3 : Peut-on parler de domination spatiale ?
Atelier 4 : L'injonction à la mobilité
Atelier 5 : Espaces contraints : de l'assignation à l'oppression
Atelier 6 : Reconquête et résistances dans la ville
Atelier 7 : Genre et imbrication des rapports de domination
Atelier 8 : Les rapports de domination pour repenser l'environnement
" Rapports de domination dans la production des sciences sociales sur l'environnement et les risques : la recherche piégée entre critique radicale et utilité sociale "
Carnets de Géographes publie
un entretien de Marianne Morange avec Anne Clerval et Serge Weber
http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_debats/debat_04_02_Clerval_Weber.php
également dans Carnets de Géographes, n° 4
http://www.carnetsdegeographes.org
Camille Vergnaud, Qu'est-ce que cela signifie être enseignant-chercheur "critique" ?
Cécile Gintrac, Géographie critique, géographie radicale : comment nommer la géographie engagée ?
« L’inscription de la géographie radicale, depuis la fin des années 1980, au sein du courant plus large de la géographie critique ne peut se comprendre qu’en regard d’un mouvement plus global de « pluralisation » des pensées critiques et de marginalisation des approches marxistes. J’ai souhaité montrer que ce glissement terminologique, s’il n’est pas limité à la géographie, n’est pas sans implications et est en grande partie débattu par les penseurs et les chercheurs. Certains, comme François Cusset, soulignent que l'épithète critique risque d'avoir un sens faible et donc une efficacité limitée sur le réel. Pour autant, cela ne signifie pas qu’une géographie radicale, telle qu’elle s’est développée aux Etats-Unis notamment, soit plus à même de porter le fer de la contestation ou même qu’elle soit vraiment différente dans ses fondements et ses pratiques d’une géographie critique plus récente.
Il semble à ce stade nécessaire de réaffirmer qu’un courant de pensée est davantage le produit de ceux qui s’en revendiquent qu’une catégorie fixe et fermée, qui préexisterait aux pratiques sociales de recherche et que l’on rejoindrait après avoir « choisi son camp ». Autrement dit, il serait moins utile de chercher à fixer des limites franches susceptibles de déboucher sur des catégories ou des « labels » de chercheurs et de penseurs que de garder le souci permanent du rapport à la pratique et à l’engagement dans un contexte universitaire … »
- Critical Geographies,
a collection of readings
edited by Harald Bauder and Salvatore Engel-Di Mauro
Part I: Critical Reflections
Part II: Space and Society
Part III: People and Environments
Part IV: Representing the Earth Surface
(dont Yves Lacoste, Bombing the Dikes on the Red River, North Vietnam, 1973)
745 pages, 17 Mo en ligne
http://www.praxis-epress.org/CGR/CG_Whole.pdf
Les SES, une cible politique
- « Le système éducatif français pousse à la méfiance à l’égard des entreprises » - L'Express, 18.09.2012
dans sa chronique, Christine Kerdellant commente les résultats d'une enquête de l'Iref (Institut de recherche économique et fiscale), « think tank d'inspiration libérale » sur « la façon dont sont présentés les acteurs économiques dans les manuels de lycée ». Le rôle de l'entrepreneur dans la création de richesse « est presque toujours occulté », l'État étant toujours présenté comme « l'acteur économique principal ».
http://www.irefeurope.org/sites/default/files/Manuels-d-économie-IREF_0.pdf
Nicolas Thibault et Isabelle Waquet, auteurs de manuels répondent à cette attaque récurrente
extrait :
« les manuels de Terminale cités sont des éditions 2007, liées à l'ancien programme. Pourtant, les éditions 2012, liées à un programme très largement renouvelé, sont disponibles depuis plusieurs mois.
... les auteurs de l'étude n'ont manifestement pas passé beaucoup de temps à étudier les manuels cités. Ils présentent des extraits complètement décontextualisés et choisis parmi les nombreux documents de manière partiale pour étayer des idées préconçues. Avec la même stratégie de choix sélectif, on pourrait aussi bien montrer que les manuels de SES promeuvent l'ultra libéralisme.
Dans ces conditions d'absence de sérieux, nous sommes surpris que l'Express prenne pour argent comptant cette soi-disant étude, de 15 pages écrites en gros caractères, même dans le cadre d'une chronique, forcément subjective ».
- Pascal Binet (Hatier) répond aussi à une chronique de L'Express et à l'IREF
http://www.apses.org/debats-enjeux/ses-et-serie-es-dans-les-media/article/le-marche-l-entreprise-et-l
- Manifeste pour toutes les sciences sociales au lycée -
L'auteur a croisé un texte de Sergio Alvarez publié par Atlantico
http://www.atlantico.fr/decryptage/suicidaire-combien-aura-t-encore-en-france-rentrees-sans-veritable-enseignement-economie
Il répond longuement à l'argumentaire d'un ultra-libéral dit de gauche (!) sur le blog Réflexions d'actualité
http://reflexionsdactualite.unblog.fr/2012/09/15/manifeste-pour-toutes-les-sciences-sociales-au-lycee/
- Les SES existent pour des raisons politiques et sont attaquées pour des raisons politiques
Un autre membre du forum rappelle l'intervention de Pascal Combemale, professeur en Khâgne B/L au lycée Henri IV, lors de la journée de mobilisation et de grève des enseignants de SES le 3 décembre 2008.
http://www.alternatives-economiques.fr/les-ses-existent-pour-des-raisons-politiques
source : forum apses - 09.2012
Facebook a des raisons de flipper
- Facebook : d’anciens messages privés publiés sur la Timeline - Métro
http://www.metrofrance.com/high-tech/facebook
- Vie privée : bug ou pas, Facebook a des raisons de flipper, Martin Untersinger, Rue 89
Lundi, des messages privés auraient été rendus publics sur le réseau social. Si le bug reste à prouver, la réaction des utilisateurs devrait inquiéter Facebook.
http://www.rue89.com/2012/09/25/vie-privee-bug-ou-pas-facebook-des-raisons-de-flipper-235607
- Cinq choses à savoir sur le « bug » des messages privés de Facebook
http://www.rue89.com/2012/09/24/les-trois-choses-savoir-sur-le-bug-des-messages-prives-de-facebook-235601
- Comment Facebook scrute vos messages privés
http://www.rue89.com/2012/07/13/comment-facebook-lit-vos-messages-prives-et-peut-les-montrer-la-police-233828
- Facebook, le grand bug des utilisateurs - Libération Ecrans
« L’histoire, qui est restée hier très française, n’est de plus que la répétition d’une rumeur similaire qui avait ému la Finlande en décembre 2011. Facebook avait d’ailleurs répondu avec le même communiqué. Mot pour mot. Mais quel est le point commun entre septembre 2012 et décembre 2011 ? Le Journal, bien sûr, qui venait, à la fin de l’année dernière, d’être rendu accessible aux utilisateurs ».
En février, l’activation du mode Journal était optionnelle. L’utilisateur qui activait le mode Journal avait sept jours pour organiser ses données. Et il y avait du travail.
Fin août, Facebook a imposé le Journal à tous les utilisateurs. Il y a donc moins d’un mois, des millions d’internautes ont découvert leur Journal sans, bien sûr, avoir eu l’occasion de s’y préparer (et de faire le tri dans leurs messages).
http://www.ecrans.fr/Facebook-le-grand-bug-des,15239.html
- Facebook : l'action a perdu 50% de sa valeur depuis l'introduction en Bourse.
L'action est passée sous les 20 dollars, la capitalisation n'est plus que de 45 Mds $ (divisée par deux depuis mai)
http://m.lesechos.fr/tech-medias/l-action-facebook
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