Les prisonniers allemands du D-Day
source : Les prisonniers allemands du D-Day
- Le documentaire de Georges Guillot : Les prisonniers (allemands) du D-Day,
a été diffusé par France 3 Centre le 7 juin 2012
A voir en différé sur pluzz :
http://www.pluzz.fr/doc-24-centre-2012-06-07-00h00.html
Le retour au droit après la barbarie (cf les soldats canadiens abattus à l'abbaye d'Ardenne) ; les prisonniers alliés malmenés par les kollabos à Paris ; le choc de la défaite pour des soldats exposés à une propagande intensive ; dans le camp, relations entre les hommes et les anciens officiers nazis ; la différence de gestion des camps entre les Américains et les Français ... La légion étrangère a beaucoup recruté. A Rennes, Monique Rivet rappelait son étonnement d'avoir entendu, à Sidi bel Abbès, hurler des ordres en allemand.
Ce documentaire prend appui sur le travail mené par Valentin Schneider à l'université de Caen, et son ouvrage « Un million de prisonniers allemands en France, 1944-1948 », éd. Vendémiaire, 2011.
Le 17 mai 2012, Libération a consacré au sujet et au parcours du doctorant
l'article 1944-1948 L'autre cohabitation franco-allemande
http://www.liberation.fr/culture/2012/05/17/1944-1948-l-autre-cohabitation-franco-allemande_819477
« Le problème des prisonniers allemands s’est posé dès le D-Day : des beach enclosures (camps de plage) ont été aménagés à la hâte sur les lieux mêmes du Débarquement. Après avoir été affectés à des tâches urgentes de logistique, des dizaines de milliers de captifs ont été éloignés du front, expédiés dans des camps en Grande-Bretagne qui se sont vite révélés trop exigus. Du coup, certains ont été envoyés jusqu’aux Etats-Unis. En août 1944, les transferts ont cessé afin de garder sur place une précieuse main-d’œuvre, dans un pays qui en manquait singulièrement ». On estime qu’environ 34 000 prisonniers de guerre allemands sont morts en France, 363 000 en URSS.
- « Passé sous silence : Prisonniers allemands en Cotentin 1944-1948 »
Une exposition a lieu à Cherbourg à partir des fouilles de l'INRAP à la Glacerie (la Motterie) :
http://www.cherbourg.maville.com/
En octobre 2011, Libération avait consacré un article
aux fouilles de l'INRAP et à ces Mémoires de terre (11.10.2012).
http://www.liberation.fr/culture/01012364862-memoires-de-terre
Le camp de La Glacerie ? source : Les prisonniers allemands du D-Day
En anecdote, les joies d'une TV écartelée entre local et national,
et qui n'a pas fait le saut du podcast comme France-Culture.
Le 6 juin, au Mémorial de Caen, les communicants de France 3
annoncent la diffusion du documentaire en Normandie.
A la place, un autre sujet a été diffusé,
visiblement à la surprise des journalistes locaux.
En fait, le documentaire a été projeté à Orléans.
Pluzz l'a mis en ligne.
Aux heures prévues par France 3.
Mais comme le JT a débordé de 30 mn (la faute au tennis ?)
il ne restait plus en ligne que les 20 premières minutes.
Plusieurs coups de fil ont mené à des impasses :
personne ne semblait vouloir et pouvoir corriger l'erreur
et mettre l'intégralité du documentaire en ligne.
Roue de secours : Télérama annonçait une diffusion à Rennes et à Nantes
lundi 11 juin entre 9 h 10 et 10 h.
Surprise : depuis samedi soir, l'ensemble du documentaire peut être vu à l'adresse :
http://www.pluzz.fr/doc-24-centre-2012-06-07-00h00.html
Ce qui semblait impossible vendredi,
du fait des choix techniques et de la gestion nationalo-regionalisée,
est devenu possible samedi soir.
- Epilogue, lundi 11, deux surprises agréables :
. Le documentaire a été projeté sur France 3 Basse-Normandie entre 9 h 10 et 10 h
. La responsable des relations France 3 - téléspectateurs a appelé pour s'enquérir de la nature des difficultés rencontrées.
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