Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Clioweb, le blog
5 décembre 2011

La finance contrôle le débat économique

 

La finance contrôle le débat économique dans les médias. article du 16 novembre 2011 - source SES -

Ce n’est pas Frédéric Lordon qui l’affirme, mais Bertrand Rothé, « certifié en cuisine, a des aptitudes professionnelles en économie, puis que la faculté l’a Agrégé. Il enseigne à l’Université de Cergy-Pontoise ».
http://www.marianne2.fr/BertrandRothe/
http://www.acrimed.org/article3721.html

« En août 2011, dix articles du Monde traitent de la crise dans les pages Débats. Sur ces 10 articles, 16 citations proviennent d’individus liés aux institutions financières, et 6 d’individus non liés directement à la finance.
Pourquoi les journalistes sont-ils si prompts à gober pareilles mystifications ? ... Leur réponse est invariable : « On n’a pas le temps ». Et c’est le génie des banques de l’avoir compris, comme l’explique une journaliste de L’Expansion : « Les banquiers savent répondre vite, ils sont payés pour ça. Ce qui n’est pas le cas des universitaires qui réfléchissent, et dont les nuances sont difficiles à retranscrire » ».

« Un enseignant peut cacher un supplétif du système financier : ... l’un des experts est aussi le patron de l’EDHEC pour lequel « le débat entre marché et science n’a pas lieu d’être dans une grande école de commerce ! ». Circulez, Pas de débat. Dommage ».

« Le Conseil d’analyse économique, créé par Lionel Jospin, est aussi une citadelle imprenable de la planète finance... Sur les 28 membres, 19 sont directement ou indirectement liés à la finance. Une économiste ose présenter les fonds spéculatifs comme des victimes collatérales de la crise du crédit ».

« Les banques sont les premiers employeurs d’économistes ... les salaires vont de 4 000 € par mois pour un économiste confirmé à 15 000 € pour une star, bien plus qu’un agrégé d’économie en fin de carrière. Et voilà nos économistes dans le toboggan…
... C’est à Joseph Stiglitz que l’on doit le salaire d’efficience. Sa description est relativement simple : comment s’assurer de la fidélité de ses salariés ? Il suffit de les payer un peu au-dessus du marché, et par peur de perdre ce petit avantage, ils fourniront un maximum d’efforts et se comporteront en chiens fidèles  ».


À Fukushima - La Parisienne Libérée – ASI 18 mars 2011
« Si tout se passe comme prévu, il n'est pas exclu... »
http://www.laparisienneliberee.com/a-fukushima/
et
http://www.dailymotion.com/video/xhp6rm_a-fukushima-la-parisienne-liberee_news

« La France toujours fière de ses experts ... »



Publicité
Publicité
Commentaires
Clioweb, le blog
Publicité
Archives
Publicité