2011 : 16 000 suppressions
En France, la répartition des 16 000 suppressions de postes dans l'Education (le point de vue du MEN cité par l'AFP) :
- 8.967 postes d'enseignants seront supprimés dans les écoles
primaires publiques (maternelles et élémentaires), dont 5.600 au titre
d'une "résorption" d'un actuel "surnombre" d'enseignants, selon le
ministère.
- 4.800 postes d'enseignants de collèges et lycées publics.
- 600 postes au sein des personnels administratifs (le mammouth ??)
- 1.633 postes dans l'enseignement privé sous contrat.
Au ministère,
on précise que pour la première fois, le choix des postes supprimés va
être fait "au plus près du terrain", académie par académie, en
s'appuyant sur les critères suivants:
- Possible augmentation de
la taille des classes dans les écoles et les collèges "qui ne relèvent
pas de l'éducation prioritaire".
- Les enseignants actuellement
affectés en dehors des classes vont être ramenés devant les élèves.
Mais l'activité des "Rased", ces enseignants spécialisés dans la lutte
contre l'échec scolaire qui suivent quelques élèves à la fois, "n'est
pas remise en cause", assure le ministère.
- Suppression à terme
dans les écoles des intervenants extérieurs de langues étrangères, qui
devront être enseignées "à 100%" par les professeurs eux-mêmes.
- Regroupements possibles d'établissements scolaires.
- Diminution des décharges des services d'enseignement.
-
Adaptation de l'offre de formation des lycées généraux et
professionnels, par exemple en mutualisant certaines options rares
entre différents lycées.
- Poursuite de la diminution de la
scolarisation en maternelle des enfants âgés de deux ans, sauf dans les
établissements de l'éducation prioritaire "ambition réussite" et
"réussite scolaire".
- Adaptation des dispositifs de remplacement
des enseignants absents, notamment en organisant la formation continue
des professeurs en dehors de leur temps de service.
- "Rationalisation" des moyens en personnels administratifs.