dans l’intervention de Dominique Schnapper à Montpellier
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10409-09.08.2010-ITEMA_20237684-0.mp3
45e mn : « Les soeurs qui étaient bonnes - le terme était très beau mais il est devenu ironique - nous ont abandonné dans les hôpitaux. Elles sont remplacées par des agents de l'Etat providence, peut-être plus compétents, mais légitimement soucieux de leur vie personnelle ».
« Quant aux travailleurs sociaux, ils sont souvent réduits au rôle de fonctionnaire, ils appliquent des dispositions juridiques et administratives que l'Etat providence multiplie, et que les béneficiaires ont tendance à trouver tatillonnes ou injustes... »
« A qui donc pouvons-nous faire confiance si les politiques sont inférieurs à ce que nous attendons d'eux, si les hommes et les femmes qui avaient pour vocation de nous aider à vivre, c'est à dire les enseignants, les prêtres, les soignants, les travailleurs sociaux sont devenus de simples agents de l'Etat providence ? »
« La vie sans tensions, c'est la mort »
« c'est un péché de la vie politique française de penser que l'on résout un problème social en votant une loi (dont les décrets d'application ne suivent pas) et non en agissant sur les pratiques sociales »
1 h 10 mn - Pour JF Bayart, Saint Thomas devrait être le patron de la recherche et de la démocratie.
se méfier de ce que disent les pouvoirs est une vertu démocratique
ne pas dissocier l'éloge de la confiance de l'éloge nécessaire du doute et de la méfiance
Bio-Bibliographie de Dominique Schnapper dans la Revue européenne des sciences sociales
Dans la même revue, entretien avec Giovanni Busino en 2006