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9 décembre 2009

L'étrange silence des géographes

Toujours de l'Histoire-géo dans les pages Opinions du Monde
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3232,1-0,0.html

- L'étrange silence des géographes

Pourquoi la géographie universitaire n'est-elle pas au rendez-vous ?

Laurent Cailly (U de Tours) formule 3 hypothèses :
1 - Les géographes auraient du mal à se penser, mais aussi à être reconnus, comme des intellectuels.

2 - Le silence marquerait une coupure de plus en plus nette entre la géographie scolaire et la géographie universitaire.

3 - La géographie a changé, les géographes aussi, mais l'utilité sociale de la discipline, son rôle dans la construction d'une pensée critique et dans la formation du citoyen tarderaient à être redéfinis.

" L'implication de l'homme dans l'aménagement durable des territoires nécessite que les mots, la méthode et les questionnements du géographe soient a minima partagés."

- Descoings défend bien sûr la réforme et l'épreuve anticipée en 1ere
- L'APHG et plusieurs associations de spécialistes lancent
un Appel pour le maintien de l' enseignement historique en Term S

courscom

Le Canard Enchaîné, 9/12/2009

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9 décembre 2009

Marcel Detienne

Faut-il débattre de l'identité nationale
http://www.dailymotion.com/video/k40hYFHQzmQPMX1g9YJ

Comment être français
http://www.dailymotion.com/video/k3FW5HevMogzCJ1g9XK

Extraits d'un entretien avec Sylvain Bourmeau pour Mediapart :
Marcel Detienne: «L’identité nationale, c’est l’hypertrophie du moi»

8 décembre 2009

Les impostures de la passerelle

La mise en option de l’HG en terminale S a été très médiatisée ce week-end, à partir de l'Appel et du dossier publiés page 12 du Journal du Dimanche. Au risque de laisser dans l’ombre d’autres parties cachées de l’iceberg, notamment l’idée de passerelle à la fin de première et le calendrier la conception des prochains programmes. Des éléments qui sont présents dans plusieurs textes publiés hier.

Grâce à une réforme vendue comme "exceptionnelle", un lycéen sortant de Première Littéraire pourra choisir n’importe quelle terminale. Y compris la terminale S, à condition de sacrifier quelques jours de ses vacances. Passons sur la conception du temps scolaire et sur la faisabilité de la chose.

La passerelle, l'effet domino. C’est cette passerelle qui justifie le retour à des programmes communs en L, ES et S (""pour la première fois"" dit un conseiller décidément bien mal informé). Or cette fausse bonne idée a un effet pervers : elle oblige à traiter l’ensemble des programmes sur 2 ans, y compris dans les classes de ES ou de L où cette compression n’a aucun sens. Etait-il vraiment indispensable de compliquer encore plus la tâche des concepteurs de programmes et des profs ?
Les sources ministérielles ont évoqué « un programme allant de 1989 à nos jours » pour les terminales L et ES. Le CVUH y voit le risque « d’un arrêt de mort de l’histoire-géographie, ainsi ravalée au mieux à l’étude du temps présent, au pire à un simple commentaire d’actualité ».

Question subsidiaire : la réforme, qui sera présentée au Conseil Supérieur de l’Education ce jeudi, devrait être appliquée en septembre 2010. Combien de semaines cela laisse-t-il aux concepteurs de programme pour les rédiger et consulter éventuellement les profs d’HG ? Combien de mois cela laisse-t-il aux auteurs et aux éditeurs pour concevoir, rédiger, imprimer, diffuser les manuels de seconde ?

« Au cabinet de Luc Chatel, on pense que cette mesure sera bénéfique aux élèves » écrivent les journalistes du JDD. La communication politique ne gagnerait-elle pas en crédibilité si elle arrêtait de prendre les citoyens pour des gogos, et si au lieu de présenter toujours toute mesure comme la panacée exceptionnelle et géniale, elle affrontait enfin avec davantage de modestie les vrais problèmes de notre société et de son éducation ?

gsection
Martin Vidberg  http://vidberg.blog.lemonde.fr/

8 décembre 2009

Faux pas - Laurent Joffrin

L'éditorial de Laurent Joffrin 08/12/2009

C’est entendu : l’histoire ne sert à rien de tangible. Savoir sans utilité pratique, roman national encombrant, expérience dont on peine à tirer les leçons, collections de belles légendes trompeuses ou fastidieux inventaire de réalités révolues, elle n’aidera personne à prendre sa place dans le monde compétitif, technologique et policé qui nous est promis. Aussi bien, personne dans cette affaire de réduction des horaires n’est malintentionné, à commencer par le gouvernement.

Il faut bien faire des économies, il faut bien alléger des agendas surchargés, il faut bien équilibrer un bac où les sections scientifiques ont pris une importance démesurée, jusqu’à servir de simples filtres pour les élites gestionnaires. Mais justement : l’histoire montre aussi que les bonnes intentions ne suffisent pas.

Ecartée de la terminale pour les sections les plus prestigieuses, l’histoire, par la force des choses, s’en trouvera déclassée. On comprendra qu’elle est seconde dans la formation des futurs responsables. Ainsi, la connaissance du passé passera-t-elle au second plan, alors même que ce savoir est essentiel au citoyen qui veut exercer sa liberté de penser. L’histoire s’estompera au profit de la mémoire, fragile et orientée, ou pis, au profit des catéchismes idéologiques qui réécrivent la genèse de nos sociétés pour le plus grand bénéfice des fanatiques et des hurluberlus sectaires.

Ainsi, une réforme anodine peut-elle se changer en erreur majeure.
Etrange faux pas pour un gouvernement attaché au débat sur l’identité nationale…

7 décembre 2009

HG au lycee : qq principes de vigilance

Le CVUH (Comité de Vigilance face aux usages de l'histoire) a mis en ligne hier un texte analysant le contenu et les conséquences prévisibles du projet actuel pour le Lycée.
A lire : http://cvuh.free.fr/

Quasi suppression de l'HG en Term S,
compression des programmes actuels sur 2 ans,
rédaction probable de ces programmes en 2 mois,
quasi suppression des modules,
absence de concertation entre secondaire et supérieur …

«  De cette réforme il y a donc peu de raison de se réjouir et au contraire beaucoup de s'inquiéter  » écrivent les auteurs du texte du CVUH.
«  Comme d'autres qui l'ont précédée, elle n'atteindra pas les objectifs qu'elle affiche car ces derniers ne sont qu'un écran de fumée. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que, derrière la façade des justifications pour la réussite, la véritable raison d'être de cet ensemble de mesures est d'ordre strictement budgétaire. C'est la même logique que celle qui préside à la réforme de l'université, à la destruction de la formation des enseignants et à son remplacement par des masters professionnalisants, dont les titulaires serviront de main d'œuvre mal payée pour combler les besoins provoqués par la suppression massive des postes d'enseignants du Secondaire ».

« ...Les réformes annoncées font fi du rôle des sciences humaines et sociales dans l'éducation de nos futures générations : sous le prétexte de professionnaliser l'enseignement, c'est l'apprentissage d'une citoyenneté critique et de la culture humaniste qui, une fois de plus, se voit sacrifié sur l'autel de l'utilité et de la rentabilité à courte vue ».

. rappels :  La pétition APHG
Histoire : Pétition Sauver l’Histoire !
Le groupe créé par Jean-Luc Besset sur Facebook
http://www.facebook.com/group.php?gid=201444907856

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6 décembre 2009

Marc Bloch, le patriotisme de l'action

Marc Bloch, l'homme et l'historien, le site de l'association
http://www.marcbloch.fr/

.
Déclaration de l’Association Marc Bloch

Marc Bloch a été l’exemple de l’intellectuel (du grand intellectuel)  qui a décidé, à un moment crucial de sa propre histoire et de  l’histoire de la France, de tout quitter, de tout sacrifier, pour les valeurs universelles qu’il défendait. Son patriotisme a été le  patriotisme de l’action, de la lutte, du refus de l’occupation de sa patrie par une puissance militaire expansionniste. Ce n’était pas le patriotisme du repli, ni celui de la xénophobie, ni celui de la défense d’une « identité » étriquée, ni celui du refus de l’autre. C’était le patriotisme de l’opposition au racisme, à la ségrégation et à l’arbitraire ; le patriotisme d’affirmation de la fraternité  entre les hommes, de la liberté de son peuple face à l’oppression et à la trahison, de l’égalité pour la construction d’une société nouvelle.

Son engagement était la prolongation naturelle des orientations qu’il avait suivies dans son métier, où il avait totalement ébranlé les  habitudes et les archaïsmes de la vieille histoire traditionnelle. La revue qu’il avait fondée avec Lucien Febvre et avec d’autres  compagnons de travail, les Annales, avait accompli, au cours des  années 1930, une véritable révolution épistémologique et avait donné  à l’histoire sa place centrale de discipline raisonnée et intégrale. L’histoire n’était plus confinée au passé, ni placée au rang des curiosités de l’antiquaire ou des nostalgiques des temps écoulés. Elle était devenue une discipline vivante, qui s’intéressait aussi au présent, qui cherchait à mieux comprendre le passé pour mieux connaître la vie actuelle, pour mieux aider les hommes dans  l’organisation de l’avenir.

Pour lui, l’enseignement de l’histoire, étendu à toutes les couches  de la société, faisait partie des orientations défendues dans les  différents projets qu’il a pu ébaucher et mettre en pratique, y  compris durant les moments les plus difficiles de la lutte contre  l’occupant, où prédominaient davantage les considérations de tactique  et de résistance. Il n’était nullement hostile à l’utilisation des  leçons du passé pour orienter la vie future. Mais pas n’importe  quelle vie et pas n’importe quelle utilisation.

Notre association a déjà combattu (et a obtenu des victoires) contre  l’usage mercenaire et détourné de l’image et de l’exemple de Marc  Bloch. Elle a empêché entre autres l’utilisation et le trafic des références à Marc Bloch effectués par des groupes politiques de circonstance, dont le but évident et avoué était de parer leur nationalisme réactionnaire de belles formules et de se trouver un ancêtre reconnu. Aujourd’hui, elle ne peut rester non plus  indifférente devant l’usage des phrases et des citations de Marc  Bloch, totalement dépouillées de leur contexte, que font de nos jours  des autorités éminentes de l’Etat. Et ceci afin de défendre un repli  hexagonal étriqué, dans le meilleur des cas, ou d’alimenter une  campagne électorale, dans le pire des cas. Comme dans un passé  récent, notre association ne peut que condamner fermement et déplorer ces manœuvres lamentables, d’où quelles viennent et quelque soit leur objectif.

Car il y a aussi une contradiction évidente et néfaste dans le comportement actuel de nos hommes politiques. D’un côté, on recherche  des références politiciennes, à bon marché, auprès des historiens  renommés, et d’un autre côté, on supprime l’enseignement de l’histoire dans certaines classes terminales, pour commencer. On est  partant pour se servir de l’œuvre de nos historiens, en en vidant le sens premier, et en plaquant des phrases extraites, en prêt-à-porter,  tout en éliminant ou en réduisant, en même temps, la nécessaire formation historienne des futures générations dans les lycées. De ce  point de vue, et fidèle à sa vocation de défendre et de diffuser l’œuvre de Marc Bloch et de promouvoir la discipline historienne, notre association ne peut qu’exprimer sa nette solidarité avec les enseignants et leurs organisations dans leur opposition à une telle  politique.

Loin des amalgames, des raisonnements rapides et des interprétations pressées, l’Association Marc Bloch poursuit son travail, sur les  traces léguées par son fondateur, Etienne Bloch, afin de faire connaître l’œuvre de Marc Bloch, en particulier auprès des jeunes générations d’historiens, de faire lire Marc Bloch dans le texte et dans son contexte, et de faire vivre et de cultiver son exemple citoyen et les valeurs universelles pour lesquelles il a donné sa vie.

Paris, le 07/12/09
Yves Bloch, Instituteur
Président de l’Association Marc Bloch (aMB)
marcbloch1@gmail.com

6 décembre 2009

Les valeurs républicaines selon SFR

La loi d’août 2008 sur la représentativité syndicale est en train de donner lieu à un déchaînement créatif de la part des avocats patronaux. Ainsi, l’opérateur des télécommunications SFR a contesté la représentativité du syndicat SUD au motif que les statuts de la fédération SUD-PTT, à laquelle est affilié ce syndicat, se réfèrent au « socialisme autogestionnaire ». Cette référence est jugée par SFR contraire au droit de propriété et à la liberté d’entreprendre, et donc contraire au « respect des valeurs républicaines », notion introduite dans la loi de 2008. (source : apses)

Lire le commentaire de Pierre Khalfa.
http://www.mouvements.info/La-republique-et-le-syndicalisme.html

.
Emmanuelle Mignon, autre spécialiste des valeurs, quitte son poste de conseil du prince et retourne au conseil d'Etat. En 2004, elle proposait une privatisation totale de l’éducation nationale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Mignon

Son nom a été cité à propos du discours du 20 décembre 2007, avec celui du dominicain Philippe Verdin : « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance »
http://clioweb.free.fr/debats/laicite.htm

 

6 décembre 2009

Sauver l'Histoire dans les médias

L'appel des vingt (en fait beaucoup plus) a fait la Une du 20 h de TF1, et a été le second sujet du 20 h de France 2.
Parmi les invités  Benjamin Stora, Boris Cyrulnik, Jacques Portes (APHG).
Une occasion de vérifier le fonctionnement des médias et le poids du Journal du Dimanche.
Pour TF1, la messe est dite. Aucune chaîne n'a fait allusion à la rédaction précipitée des programmes de seconde (manuels à concevoir, rédiger et livrer d'ici le mois de mai) et au chamboulement en cours : l'alignement des ES et des L sur le programme des 1ere S, au prétexte de prétendues passerelles, détruit l'équilibre actuel par effet domino, et risque de mettre en péril le sort des deux disciplines.
A suivre
Dimanche 6 : Ivan Levai a terminé sa revue de presse (8 h 30) par une allusion à cet appel.
Benjamin Stora a été cité à 9 h.
Michel Onfray a commenté cette décision inacceptable dans le journal de 18 h sur France-Culture.

5 décembre 2009

Sauver l'Histoire : l'Appel des Vingt

Le projet de mettre l'Histoire-Géo en option  en Terminale S continue de choquer.
Ce week-end, le Journal du Dimanche publie un dossier sur le sort de ces deux disciplines, et un Appel des Vingt exigeant l'annulation de « cette décision inspirée par un utilitarisme à courte vue  ».

Dimanche 6 : Ivan Levai a terminé sa revue de presse par une allusion à cet appel. Benjamin Stora a été cité à 9 h.
Michel Onfray est intervenu sur cette décision inacceptable dans le journal de 18 h sur France-Culture.

- Sauver l'Histoire (Adeline Fleury, Alexandre Duyck)

- B Julliard : L’histoire est indispensable pour appréhender le monde

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L’appel des vingt : «
NON à un utilitarisme à courte vue»
      
Journal du Dimanche 06/12/2009

« La décision envisagée par M. le Ministre de l’Education nationale, dans le cadre de la réforme des lycées, de rendre optionnelle l’histoire-géographie en terminale scientifique ne peut que susciter la stupéfaction par son décalage avec les nécessités évidentes de la formation des jeunes Français au début du XXIe siècle.

A l’heure de la mondialisation, les futurs bacheliers scientifiques n’auraient donc nul besoin de se situer dans le monde d’aujourd’hui par l’étude de son processus d’élaboration au cours des dernières décennies, pas plus que par l’analyse de sa diversité et des problèmes qui se posent à la planète et à son devenir. En outre, ils se trouveront dans l’impossibilité d’accéder à certaines formations supérieures de haut niveau pour lesquelles la connaissance de l’histoire et celle de la géographie sont indispensables et vers lesquelles ils se dirigent en nombre croissant.

Au moment où le président de la République et son gouvernement jugent urgent de lancer un grand débat sur l’identité  nationale qui doit mobiliser le pays, cette mesure va priver une partie de la jeunesse française des moyens de se faire de la question une opinion raisonnée grâce à une approche scientifique et critique, ouvrant ainsi la voie aux réactions épidermiques
et aux jugements sommaires.

Il est impératif d’annuler cette décision, inspirée par un utilitarisme à courte vue, qui se trouve en contradiction avec les objectifs proclamés du système éducatif français sur le plan de la formation intellectuelle, de l’adaptation au monde contemporain et de la réflexion civique des futurs citoyens. »

Signataires :
Abd Al Malik (rappeur),
Laure Adler (journaliste écrivain),
Pierre Arditi (comédien),
Martine Aubry (Premier secrétaire du PS),
Jean-Pierre Azéma (historien),
Antony Beevor (historien, université de Londres),
Jean-Jacques Becker (historien),
Serge Berstein (historien,Sciences-Po),
Pierre Cosme (historien, université Paris-I),
Boris Cyrulnik (psychiatre et neurologue),
Philippe Delerm (écrivain),
Marc Dugain (écrivain),
Alain Finkielkraut (philosophe, Ecole polytechnique),
Jean-Noël Jeanneney (historien, Sciences-Po),
Bruno Julliard (Secrétaire National à l’éducation du PS),
André Kaspi (historien),
Jacques Le Goff (historien),
Hervé Le Bras (démographe, Ined et EHESS),
Evelyne Lever (historienne, CNRS),
Pierre Milza (historien),
Michel Onfray (philosophe),
Mona Ozouf (historienne),
Michelle Perrot (historienne),
Antoine Prost (historien),
Jean-Pierre Rioux (historien),
Jean-François Sirinelli (historien, Sciences-Po),
Benjamin Stora (historien, universités Paris-VIII et Paris-XIII),
Jean Tulard (historien),
Annette Wieviorka (historienne, CNRS),
Michel Winock (historien, Sciences-Po).
(source : Adeline Fleury, JDD)

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La dépêche de l'AFP lue par Libération

La dépêche de l'AFP lue par Le Monde

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L’histoire-géographie au lycée : quelques principes de vigilance sur la réforme en cours
Un texte sera mis en ligne ce week-end sur le site du CVUH


4 décembre 2009

Bobards, mention très bien

- Manifestations de lycéens à Rennes, au Mans et à Nantes - Libération Rennes
pour protester contre la réforme du lycée et les suppressions de postes.

- Sarkozy et les universités: bobards, mention très bien - Sylvestre Huet, Libération
Selon le Président, les Universités françaises ont progressé pour la première fois depuis 25 ans au classement de Shanghaï, du fait de la réforme de l'autonomie. Gros culot et triple intox.

- Des vacataires pour remplacer les instits absents ? Libération
45% des enseignants du primaire ont au moins un arrêt maladie par an selon un rapport du MEN. 55 % des congés de 24 heures et 81 % des congés de 48 heures ont lieu juste autour du week-end. Manière d’insinuer que les enseignants seraient des feignants" ... commente Philippe Watrelot

- Le Dix-huit Brumaire. avec 2 jours de retard, 2000 ans d'histoire rediffusait une émission de 2008 avec Patrice Gueniffey

- Identité nationale, La droite piégée
Une et dossier dans Libération (à venir en ligne samedi)
20 chercheurs dénoncent "le rapt nationaliste de l'idée de nation" et exigent "la suppression du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration".

- " La question de la censure reste très actuelle " -  Le Monde Livres à propos de John Milton, Areopagitica 1664 -

Le Président et son ressort comique
Rebond de Guillaume Tronchet (Paris-I-Panthéon-Sorbonne)

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Le Canard enchaîné
s'intéresse à "«Ces faux partis politiques qui servent de vraies tirelires »
et à Anne Meaux, « Blonde à part, le parcours de la dame de com' des hommes du CAC 40 ».
Le Canard cite le rapport du député Jean Launay et évalue le salaire annuel d’Henri Guaino à 290.368,93 euros : 132.856,93 euros en tant que conseiller maître de la Cour des comptes, auxquels s’ajoute «une indemnité de sujétion particulière» de 157.512 euros.

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